安得广厦千万间,大庇天下寒士俱欢颜。(唐·杜甫《茅屋为秋风所破歌》)

Que j’aimerais avoir des millions de logis spacieux pour abriter tous les lettrés pauvres et les rendre heureux

本自同根生,相煎何太急。(三国魏· 曹植 《七步诗》)

Nous sommes issus de la même racine, pourquoi vouloir nous brûler avec tant d’ardeur !

落霞与孤鹜齐飞,秋水共长天一。(唐·王勃《滕王阁序》)

Un canard sauvage passe solitaire dans les nuages au couchant ; la rivière ne peut secouer un prunier.

别有幽愁暗恨生,此时无声胜有声。(唐·白居易 《琵琶行》)


Une mélancolie émerge à notre insu ; alors le silence prime les murmures.

不到长城非好汉。(《六盘山》)

On n’est pas homme tant qu’on n’a pas atteint la Grande Muraille.

不愤不启,不悱不发,举一隅不以三隅反,则不复也。(《论语·述而》)

Je n’éclaire que les enthousiastes ; je ne guide que ceux qui brûlent de s’exprimer. Mais quand j’ai soulevé un angle de la question, si l’élève n’est pas capable d’en déduire les trois autres, je ne lui répète pas la leçon.

博学而笃志,切问而近思。(《论语·子张》)

Etendez votre savoir et affermissez votre résolution ; questionnez avec sincérité et réfléchissez sur ce qui est sous vos yeux.

不管风吹浪打,胜似闲庭信步。(《水调歌头·游泳》)

A fendre les flots et le vent ; j’éprouve plus de plaisir qu’à faire un tour dans la cour.

不患人之不己知,患其不能也。(《论语·宪问》)

Ne vous affligez pas de ce que les autres vous ignorent, affligez-vous de votre incompétence.

不畏浮云遮望眼,只缘身在最高层。(宋·王安石《登飞来峰》)

Si je ne crains pas les nuages qui obscurcissent ma vue, c’est que moi je suis au-dessus de tout .
不在其位,不谋其政。(《论语·秦伯》)

Ne vous mêlez pas des décisions politiques qui ne sont pas de votre ressort.

采菊东篱下,悠然见南山。(东晋·陶渊明《饮酒》)

Cueillant sous la haie d’est des chrysanthèmes, à l’aise on voit les monts du sud qu’on aime.

曾经沧海难为水,除却巫山不是云。(唐·元缜《离思五首》)

Aucune mer n’est assez large quand tu as vu l’océan ; aucun nuage n »est aussi beau que celui qui couronne le sommet.

长江后浪推前浪,世上新人换旧人。(《增广昔时贤文》)


Comme les vagues en amont du Changjiang qui poussent celles en aval ; chaque nouvelle génération surpasse la précédente.

沉舟侧畔千帆过,病树前头万木春。(唐·刘禹锡《酬乐天扬州初逢席上见赠》)

Un millier de vaisseaux voguent à côté d’une épave ; des millions de fleurs s’épanouissent au pied de l’arbre abattu.

出师未捷身先死,长使英雄泪满襟。(唐·杜甫《蜀相》)

Il est mort avant de remporter la victoire ; tous les héros après lui ne peuvent que pleurer à chaudes larmes.

窗含西岭千秋雪, 门泊东吴万里船。(唐杜甫《绝句四首其三》)


Ma fenêtre encadre la neige des monts de l’ ouest, ma porte accueille les navires venant de l’est.

春蚕到死丝方尽,蜡炬成灰泪始干。(唐李商隐《无题》)

Le ver meurt de soif d’amour, sa soie épuisée ; la chandelle ne pleure plus, à coeur brûlé.

春眠不觉晓,处处闻啼鸟。(唐孟浩然《春晓》)

On dort à l’aube qu’il fait beau, pourquoi gémissent les oiseaux ?

此曲只应天上有,人间能得几回闻?(唐杜甫《赠花卿》)

Seuls les cieux résonnent d’une telle mélodie, combien de fois l’homme peut-il y prêter l’ouïe ?
待到重阳日,还来就菊花。(唐孟浩然《过故人庄》)

Quand reviendra la Fête du Double Neuf, les chrysanthèmes seront tout neufs.

道不同,不相为谋。(《论语·卫灵公》)

Sans principes à partager, ce n’est pas la peine de discuter.

雕栏玉砌应犹在,只是朱颜改。(南唐·李煜《虞美人》)

Les parapets sculptés et les escaliers de jade doivent y encore se dresser, mais les beaux visages sont sûrement fanés.

东边日出西边雨,道是无情却有情。(唐·刘禹锡《竹枝词》)

Soleil à l’est et pluie à l’ouest, froideur d’un côté et chaleur de l’autre.

独在异乡为异客,每逢佳节倍思亲。(唐·王维《九月九日忆山东兄弟》)

Seul, étranger sur la terre étrangère ; au jour de fête, que je pense aux miens

尔曹身与名俱灭,不废江河万古流。(唐·杜甫《戏为六绝句·其二》)

Votre corps et votre nom disparaîtront, alors que les flots perdureront.

风物长宜放眼量。(《七律-和柳亚子先生》)

Il faut avoir l’esprit large quant aux choses du monde.

枫桥夜泊古诗翻译工欲善其事,必先利其器(《论语-卫灵公》)


Un artisan qui veut faire du bon ouvrages, doit d’abord aiguiser ses outils.

姑苏城外寒山寺,夜半钟声到客船。(唐-张继《枫桥夜泊》)

En dehors des murs de SuZhou se dresse le Temple de la Montagne froide ; à minuit, les tintements de sa cloche parviennent au passager sur son navire.

海内存知己,天涯若比邻。(唐-王勃《送杜少府之任蜀州》)

Si l’on a un ami de coeur, on raccourcirait la distance.
海上生明月,天涯共此时。(唐-张九龄《望月怀远》)

La lune brille sur la mer ; si loin l’un de l’autre tous les deux nous la contemplons.

好雨知时节,当春乃发生。(唐杜甫《春夜喜雨》)

La pluie joyeuse arrive à temps, aux premiers jours du printemps.

何当共剪西窗烛,却话巴山夜雨时。(李商隐《夜雨寄北》)

Quand pourrons-nous moucher la bougie, et parler de cette nuit de pluie ?

横眉冷对千夫指,俯首甘为孺子牛。(鲁迅《自嘲》)

Fronçant les sourcils je défie froidement mille doigts accusateurs ; courbant l’échine comme un buffle obéissant je me mets au service des mineurs.

后生可畏,焉知来者之不如今也?(《论语子罕》)

Ne sous-estimez pas vos cadets : qui vous dit en effet qu’un jour ils ne vous égaleront comme un buffle obéissant je me mets au service des mineurs.

后生可畏,焉知来者之不如今也?(《论语子罕》)

Ne sous-estimez pas vos cadets : qui vous dit en effet qu’un jour ils ne vous égaleront pas ?

忽如一夜春风来,千树万树梨花开。(唐岑参《白雪歌送武判官归京》)

Comme si la brise printanière, revenue dans la nuit, avait changé les poiriers en bouquets de fleurs blanches

虎踞龙盘今胜昔,天翻地覆慨而慷。(《七律人民解放军占领南京》)

Tigre assis et Dragon lové n’ont jamais été aussi forts ; Terre et ciel en sont transformés, quel triomphe et quel transport.

花径不曾缘客扫,蓬门今始为君开。(唐杜甫《客至》)

Le sentier jonché de fleurs fanées n’a pas été balayé ; mon portail aujourd’hui ne s’ouvre que pour toi.

黄鹤一去不复返,白云千载空悠悠。(唐崔颢《黄鹤楼》)

La grue jaune une fois partie ne reviendra plus jamais ; seuls des nuages blancs passent en vain chaque année.
回当凌绝顶,一览众山小。(唐杜甫《望岳》)

Je dois atteindre la cime de la montagne ;sous mes pieds les plus hauts sommets paraisse
nt rapetisser.sommets paraissent rapetisser.

己所不欲,勿施于人。(《论语颜渊》)

Ne faites pas à autrui ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse.

,引无数英雄竞折腰。(《沁园春雪》)

La patrie est si charmante et si belle, que de nombreux héros se sont inclinés devant elle.

酒逢知己千杯少,话不投机半句多。

Pour un véritable ami, mille toasts ce n’est pas encore assez ; dans une conversation désagréable, un seul mot c’est déjà un de trop.

旧时王谢堂前燕,飞入寻常百姓家。(唐刘禹锡《金陵五题乌衣巷》)

Les hirondelles qui dans les jours anciens effleuraient de leurs ailes les gouttières colorées, plongent aujourd’hui jusque sur les seuils des humbles demeures.

君子不以言举人,不以人废言。(《论语卫灵公》)

L'homme juste n'approuve pas un individu parce qu'il soutient une certaine opinion ni ne rejette une opinion parce qu'elle émane d'un certain individu.

君子成人之美,不成人之恶。(《论语·颜渊》)

L’homme juste développe ce qu’il y a de beau chez les gens, il n développe pas ce qu’ils ont de mauvais.

君子以文会友,以友辅仁。(《论语·颜渊》)

Grâce à sa culture, l’homme juste se fait des amis ; avec eux, il se perfectionne dans la vertu suprême.

礼之用,和为贵。(《论语·学而》)

Dans la pratique des rites, ce qui compte, c‘est l’harmonie.

两岸猿声啼不住,轻舟已过万重山。(唐·李白《早发白帝城》)

Sous les cris incessants des gibbons sur les deux rives, la frêle embarcation a déjà franchi de nombreuses montagnes.